Quelques chiffres

Depuis leur apparition il y a 65 millions d’années, les abeilles, bien que très petites, sont le pilier de tous les écosystèmes. En effet, elles possèdent le monopole de la pollinisation, représentant à elles-mêmes 80% de la pollinisation des plantes à fleurs du monde.

En effet, dans une journée de 24h, une colonie de 40 000 individus dont 10 000 butineuses peut visiter un total de 21 millions de fleurs, soit plus de 2000 fleurs par butineuse, et ce dans un rayon de 5km autour de la ruche.

Ainsi, elles transportent le pollen d’une fleur à une autre, permettant la reproduction de toutes les plantes dont elles ont visité les fleurs.

Leurs avantages sont donc nombreux :

  • Les abeilles assurent la reproduction des plantes dans des environnements où la pollinisation aérienne est impossible : 80% des plantes sont entomophiles
  • Elles favorisent le croisement des espèces
  • Elles contribuent à la sauvegarde de la végétation naturelle, des plantes sauvages et des plantes rares.

Les abeilles et les plantes sont donc interdépendantes : la plante a besoin de l’abeille pour se reproduire et perpétuer son espèce, tandis que l’abeille a besoin du nectar et du pollen de la plante pour constituer ses réserves de nourriture. En effet, le pollen contient des protéines indispensables à l’alimentation de la reine et des larves d’abeille.

Quel impact sur notre alimentation ?

abeille sur fleurAujourd’hui, environ 1/3 des plantes ou des produits consommés par les êtres humains dépend directement ou indirectement de la pollinisation.

Nous pouvons imaginer sans mal ce qui arriverait si les abeilles disparaissaient quand on sait qu’un manque d’abeilles peut provoquer la perte d’environ 75% de la récolte d’un agriculteur.

Ainsi, il est vital de défendre la cause des abeilles. Heureusement, elles disposent aujourd’hui du soutien de nombreuses associations et défenseurs. Cependant, les pesticides responsables de la diminution drastique du nombre d’abeilles ces dernières années continuent à gagner du terrain. Jusqu’à quel point continuerons-nous à fermer les yeux ?