Les Néonicotinoïde, le fléau des abeilles.
Beaucoup de facteurs peuvent influer sur la santé et le mode de vie de nos petites butineuses favorites. Il y en a qui sont naturels, comme certains champignons, des virus ou des espèces invasives (frelon asiatique). Mais les plus dangereux et surtout les plus communs restent les pesticides et plus particulièrement les néonicotinoïde.
Cette classe de produit toxique agit sur le système nerveux central des insectes et les affaiblit considérablement face aux autres menaces naturelles que l’abeille subit au quotidien. Cela entraîne forcément une mortalité très élevée dans les colonies qui sont proches de sites agricoles utilisant les néonicotinoïdes.
Il est très difficile pour un apiculteur de protéger ses abeilles de l’influence de ce poison. Si vous êtes un amateur dans le domaine de l’apiculture et que vous pratiquez votre passion à la campagne essayez de vous renseigner sur les types de pesticides utilisés dans les champs environnant vos ruches.
Que faire ?
Même en faisant attention, la contamination est quasiment impossible à éviter à l’heure actuelle. Le Service de l’Observatoire des Statistiques du ministère de l’Ecologie a rapporté : « Pour 2013, l’imidaclopride (qui fait partie de la famille des néonicotinïdes) a fait son entrée dans le top 15 des substances les plus détectées dans nos cours d’eau. »
La contamination globale de la flore est donc un fait, et l’apiculteur amateur ou professionnel que vous êtes ne peut pas y faire grand-chose à part participer au mouvement visant à interdire les néonicotinoïdes. Le 14 février 2017, Ségolène Royale a mis en consultation un projet de décret visant à interdire les pesticides de la famille des néonicotinoïdes en France. Et souhaite même le faire appliquer à L’Union Européenne en 2018. C’est un projet qui ne peut que nous réjouir et pourrait avoir une réelle influence sur la biodiversité et le confort de vie de nos abeilles. A suivre avec attention.