De nos jours, l’agriculture intensive occupe une grande part de l’agriculture dans le monde. En effet, il n’est pas rare de trouver des hectares et des hectares d’openfields aux Etats Unis… Même si le phénomène est plus rare en France, il existe bel et bien, surtout dans le nord-est. Pour contrer ce phénomène, en 1970, deux Asutraliens, Bill Mollison et David Holmgren, ont imaginé le concept de permaculture. Il s’agit d’une méthode d’agriculture visant à construire des systèmes durables en s’inspirant de ce que la nature produit à l’état sauvage. Le terme signifie « culture de la permanence ».
L’objectif est d’atteindre de plus grandes durabilité, autonomie et résilience, et de s’affranchir des systèmes industriels de production et de distribution.
Quel est le rôle de l’abeille dans tout cela ?
L’abeille faisant partie intégrante des écosystèmes, il est tout naturel d’en retrouver dans un jardin permacole. En effet, elle va contribuer à faire fonctionner les systèmes créés en pollinisant les plantes et ainsi favoriser leur reproduction. Leur miel pourra par la suite être récolté puis stocké pour l’hiver ou revendu.
En permaculture, on retrouve souvent des ruches traditionnelles ou alternatives, comme les ruches Warré, les ruches tronc ou les ruches kenyanes. Ainsi, on va mettre l’accent sur le bien-être et la résistance des abeilles plutôt que la productivité. En effet, en misant sur la productivité, on affaiblit la résistance de la ruche, et c’est ainsi que le varroa et d’autres maladies et parasites peuvent se frayer un chemin jusqu’à nos butineuses préférées.
Ainsi, la permaculture met l’accent sur la protection des abeilles, en veillant à ce qu’elles bénéficient des conditions les plus proches possibles de celles qu’elles pourraient avoir à l’état sauvage.
Il s’agit donc d’une démarche ancrée dans le respect des écosystèmes et non sur la rentabilité à tout prix. De plus, les systèmes étant optimisés, le rendement s’en trouve bien meilleur, ce qui permet d’utiliser moins de surface. Il serait donc judicieux de migrer progressivement vers ce type d’agriculture plutôt que de persister dans l’erreur.